La Manou au chantier Caudard |
Après un hiver au chaud à
Vannes au chantier Caudard, la mise à l’eau fut effectuée en mai,
juste avant la semaine du Golf où la Manou a été référencée au
sein de la flottille n° 6 des « bateaux de travail »
parmi d’autres vieux gréements magnifiques. Elle fut sortie de
l’eau quasi immédiatement car elle se remplissait de flotte de
façon impressionnante.
Avec son équipage... |
Au bout de 24 heures, le bois
avait bien gonflé et elle se maintenait à flot au ponton où nous
pouvions la regréer, prête pour son périple dans le golf avec son
premier équipage, Laurent (qui préfère garder son gilet de
sauvetage) et Bruno vieux loup de mer de Carantec.
Vers Saint-Goustan |
Le premier trajet vers
Saint-Goustan se fit au moteur car c’était la première fois que
je pénétrais dans la rivière d’Auray.
Avec la flottille de Saint-Goustan |
La Manou s’installe avec sa
flottille à Saint-Goustan.
En route pour le Logo. |
Le lendemain nous rejoignions
l’armada au Logo en rentrant à nouveau dans le golf à la voile,
sous les grains de nord ouest.
Françoise |
Entre deux escapades, c’est
ma sœur Françoise qui assurait les trajets à terre, d’un
mouillage à l’autre, surveillait la météo et savait nous
réconforter de repas sublimes, bien au chaud.
Mouillage au Bono |
Elle
nous récupérait le lendemain soir après un retour dans la rivière
d’Auray qui nous offrait un mouillage bien tranquille au Bono, le
rêve.
Avec Paul dit "James Bond" |
Les sinagots |
Une magnifique goélette nous tient compagnie |
Puis la flottille quittait à
nouveau le golf, cette fois ci sans grand vent mais avec un nouvel
équipage (Paul dit « James Bond »), vers Port Navalo où
nous partagions le mouillage avec les derniers sinagots et
nous nous rassasions (mais pas que … ) à couple d’une splendide
goélette.
À Vannes |
Nous franchissons à nouveau
l’entrée du golf pour rejoindre Vannes où l’ensemble des
flottilles s’était rejoint et où nous étions accueillis par une
foule impressionnante et chaleureuse.
Marie Pierre |
Marie Pierre en profite pour
saluer ses vieilles copines de promo qui étaient venues admirer la
Manou … et son capitaine !
En route pour Quiberon et sa grande parade |
De vannes nous repartions vers
la baie de Quiberon par vent calme, avec un nouvel équipage (toute
la famille Lemaitre + le fidèle Paul) où tous les bateaux devaient
se réunir afin de se placer, flottille après flottille, en bon
ordre pour la grande parade.
Y a du monde ! |
C’est un véritable
capharnaüm avec plus de 1000 navires, des plus petits aux plus
grands, se côtoyant bord à bord dans l’entrée du golf. Le risque
de collision fut majeur et la vigilance de mise.
Restons concentrés !
Après deux jours de grande
chaleur, nous ramenions la Manou à Belle Ile avec Laurent et Marie
Pierre. Cette fois ci, nous partions dans une brume à couper au
couteau (vive le GPS !) et c’est un vent froid qui s’était
installé une fois que la brume se fut levée dans le chenal de la
Teignouse.
Retour à Sauzon |
La Manou rejoignait son port
d’attache au calme à Sauzon.
Le safran dans un piteux état |
Malheureusement, je me rendis
compte très vite, qu’après à peine un mois dans l’eau, le
safran était bouffé par la rouille et les anodes avaient l’air
déjà en mauvaise forme.
Mon vieux complice Alain Lanoé
accepte de m’aider à ramener la Manou au chantier de Vannes. 10
heures de traversée cette fois ci, nous passions la Teignouse sous
la canicule.
Retour à Vannes |
Finalement, aucune fuite
électrique ne pouvait expliquer un phénomène d’électrolyse et,
après nettoyage du safran et une couche de peinture époxy, je
décidais de ramener la Manou à Belle Ile. Personne ne pouvait
m’accompagner pour le retour et je décidais, à tort, de ramener
la Manou seul.
Panne de moteur ! |
En effet, après le passage de
la Teignouse, je me sens crevé et je téléphone à mon fiston en
lui demandant de me rejoindre à Sauzon afin de m’aider à prendre
le mouillage. Quand je baisse les gaz pour répondre à son appel,
mon vieux moteur s’arrête et ne répartira jamais (pompe à
injection, morte !...).
A la dérive (plus de vent)
entre Quiberon et Belle Île, le zodiac des copains de Valentin me
repérait enfin et me remorquait jusqu’à Sauzon où la Manou
pouvait mouiller à l’extérieur (marée basse).
Au Palais, en attendant le nouveau moteur |
De retour à Palais, la Manou
attend son nouveau moteur (malheureusement Suzuki hors bord) dans le
bassin de la Saline.
Cela nous permettait de
naviguer à nouveau autour de Belle Ile, notamment après un
mouillage aux Grands Sables ce qui facilitait les sorties en
famille.
Les petites filles du Captain |
Y compris pour les petites
filles du Captain.
Louise |
Paré pour l'hiver |
Le moussaillon Louise veille
sur le mouillage à Sauzon mais la fin de la saison nous oblige à
caler la Manou dans son petit bassin à flot à Pen Prad, pour
l’hiver...
Bonne fin d’année à tous. À l’année prochaine !